Reconstitution et évocation d'un lieu mythique du sport automobile belge!
Le circuit de Francorchamps fut créé en 1920. Dès l’année suivante, voitures et motos de course s’élancèrent sur une piste d’environ 14 km qui reliait Francorchamps, Malmedy et Stavelot. Le parcours avait la forme d’un triangle dont l’un des sommets se trouvait à cet endroit. Il prit le nom de Virage de Stavelot.
En 1950, pour accueillir le premier Grand Prix de Belgique de Formule 1, on donna au virage une large courbe et une inclinaison similaires à celles des rapides « bankings » des circuits ovales américains.
Un poste de signalisation et des panneaux publicitaires furent installés sur la partie extérieure du virage. Le public quant à lui empruntait un tunnel creusé sous la piste pour s’installer à l’intérieur de la courbe, derrière un muret de protection créé en 1956.
Désigné comme Circuit National, Francorchamps était devenu le circuit le plus rapide d’Europe et, au début des années 1970, les voitures atteignant des vitesses de plus en plus élevées, il fut jugé trop dangereux par les pilotes F1. Le Grand Prix de Belgique l’abandonna mais les autres compétitions, comme les 24 Heures de Francorchamps et le GP motos, continuèrent à s’y disputer jusqu’en 1978. L’année suivante, un nouveau parcours de 7 kilomètres fut inauguré et la F1 revint à Francorchamps en 1983. Mais le Virage de Stavelot ne faisait plus partie de ce nouveau tracé et il tomba dans l’oubli.
En 2024, la Ville de Stavelot et Stavelot Tourisme ont décidé de reconstituer une partie des aménagements du virage tels qu’ils existaient dans les années 1960-1970, et ce afin de rappeler que ce lieu appartient toujours à l’histoire mondiale des sports moteurs.
Le virage dans les années 50-60 (Photos PUBLIRACING Agency).
Façade de la cabine des commissaires de course restaurée et reproduction des panneaux et montage
Peinture de Benoit Deliège du Virage de Stavelot. Une des inspirations pour la reconstituion du virage.
Site web : benoitdeliege.be
Glory Day - GP 1967